Votre livre évoque l’irruption du militantisme et par conséquent de la politique dans la littérature française. C’est bien le cas ?
C’est un peu plus compliqué : je ne reproche pas aux écrivains de faire de la politique. C’est l’écho dont ils bénéficient qui m’étonne, dans la critique, chez les libraires, les universitaires, etc. Il y a tout de même une réception très orientée. Pour moi c’est vraiment dommage car la littérature est une sorte de méditation sur l’existence en dehors des considérations politiques. Ce qui n’empêche pas un roman de se retrouver catalogué à gauche ou, il s’est déjà imposé des ornières. Il y a une différence entre mettre un peu de politique dans un roman et en profiter pour verser dans le militantisme.