Julia Holter nous a répondu un matin sur Zoom depuis Los Angeles, s’excusant de son air hagard pourtant raccord avec la magie circulaire que sa musique peut provoquer, dans la lignée de Björk, pour la situer des Beatles, et celui-ci se présente comme une collection de chansons dont on ressent profondément les fourmillements et les détails. Sur le précédent, sorti en 2018, Julia Holter comparait les souvenirs qui nous habitent à des bruissements d’ailes d’oiseau qui vont et viennent. Sa pop impressionniste est bien souvent joyeuse, grâce à sa voix exaltée mais aussi à ses paroles qui délaissent volontairement–et pour la première fois – la question du désir d’amour romantique après en avoir fait son thème sur le sublime (2015). raconte-t-elle.
