J’IMAGINE LA TÊTE DÉCOMPOSÉE D’UN PROPRIÉTAIRE DE MASERATI GRANTURISMO TROFEO QUI TENTE VAILLAMMENT DE DÉCOLLER UN BREAK CLASSE C DE SON RÉTRO…
La question revient régulièrement: « Avec l’arrivée Vaste débat, dont l’un des points névralgiques est souvent mis de côté à , à savoir le nombre de places assises et accessoirement la capacité réelle à voyager pendant plus de deux jours avec quelqu’un d’autre qu’un photographe professionnel. Même si les nôtres ne sont jamais avares en commentaires fleuris en cas d’absence de coffre (Ferrari SF90) ou de places arrière inutilisables (Aston Martin DB12). Alors oui, avouons-le, l’habitabilité n’est pas notre tasse de thé, obnubilés que nous sommes par le plaisir et les sensations au volant. Mais à moins d’avoir 3 ou 4 voitures et plus si affinités, l’aspect pratique reste essentiel dans la vie de tous les jours, ne serait-ce que pour emmener des gens moins piquousés que vous et moi, au hasard votre femme, mari, enfant, cousin, ami ou animal de compagnie, et emporter les accessoires qui vont avec. C’est d’autant plus précieux qu’on en arrive toujours au même constat: le plaisir automobile, c’est comme celui d’ouvrir une bonne bouteille, ça ne vaut que s’il est partagé. Pour ce faire, la solution du break demeure imparable et plus convaincante que les SUV coupés au hayon raboté sur l’autel d’un style souvent lourdaud et discutable. Retour aux fondamentaux, donc, avec une offre qui laisse l’embarras du choix. Mercedes dégaine la C 63 S E Performance Break et joue la carte hybride pour tenter de nous lobotomiser en effaçant les souvenirs d’un V8 AMG encore gravé dans les mémoires. Vient ensuite l’Audi RS 4, pilier du segment et descendante directe de la RS 2 qui a lancé le mouvement. Arrive enfin BMW qui met les pieds dans le plat en dotant sa M3 d’un hayon pour la première fois. Balles de break!