De notre envoyé spécial (Le-Puy-en-Velay)
« Tripes tous les jours, du mardi au samedi. » On ne sait si les joueurs ponots fréquentent les étals de ce charcutier-traiteur du centre-ville, mais ils font honneur à cette spécialité locale, lentilles et dentelles exceptées : cinq mois et seize matchs qu’ils se démènent au point de ne plus connaître le goût de la défaite, que ce soit dans leur championnat de National 2 (l’équivalent de la quatrième division) ou en Coupe de France. « Nous sommes de plus en plus attendus », reconnaît sans peine l’entraîneur du Puy Foot 43 (PF43) Stéphane Dief, figure sportive régionale.
Depuis l’élimination des professionnels de Dunkerque (L2, 2-1) puis de Laval le 7 février (), la charmante préfecture de Haute-Loire et ses 19 000 habitants, s’enthousiasme le président Christophe Gauthier en embrassant du regard les trois magnifiques symboles de la cité, perchés sur leurs pitons rocheux : la cathédrale du XIIsiècle bien sûr, classée au patrimoine mondial de l’Unesco et étape majeure des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, la statue de Notre-Dame de France et la vertigineuse chapelle de Saint-Michel d’Aiguilhe, lointaine cousine des Météores grecques.