Mississippi, de nos jours. Des Blancs sont retrouvés morts, atrocement mutilés. Auprès d’eux se trouve toujours un cadavre ressemblant à Emmett… La police d’État envoie Ed et Jim, deux agents noirs. Entre les habitants et eux, c’est le choc des cultures sur fond de racisme immémorial : les gens du cru voient en eux des nègres, eux les tiennent pour des rednecks arriérés… Finaliste d’une foule de prix dont le Pulitzer, est une charge antiraciste qui présente l’originalité d’opter pour le registre de la comédie horrifique et du polar parodique plutôt que du drame. Humour décalé, rythme trépidant, dialogues fleuris, scènes trash, personnages ultra-caricaturaux et fin délirante, Everett pousse à fond tous les curseurs, quitte à frôler le grand-guignol. Le thème des zombis noirs venus faire expier les racistes est plutôt drôle, à défaut d’être original – on songe aux récits basés sur l’inversion des rôles raciaux, comme Le titre original, fait référence aux premiers mots de la célèbre chanson interprétée par Billie Holiday.
PERCIVAL EVERETT Les zombis du Mississippi
Feb 22, 2024
1 minute
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