EN 10 DISQUES, UNE INVITATION AU VOYAGE DANS…
onsacré au concerto pour piano « romantique » et s’achevant sur le souffle conquérant du de Rachmaninov (1901), le précédent épisode de cette série ( ) présentait, en dépit des particularismes nationaux, une relative homogénéité stylistique. Il n’en sera pas de même ici : la diversité radicale des esthétiques du e siècle a trouvé dans ce genre si singulier un terrain de jeu éminemment fertile. Quoi de commun entre les concertos de Rachmaninov, où survit la grande tradition héritée de Liszt, Brahms ou Tchaïkovski, et la modernité dérangeante d’un Bartok qui assume sans complexe un traitement percussif de l’instrument? Le cadre vole aussi en éclats, entre l’optique monumentale et presque monstrueuse de Busoni (1902-1904, cinq mouvements totalisant