Gérald Darmanin met les pieds dans le plat en fin de séminaire gouvernemental la semaine dernière. Le ministre de l’Intérieur dit tout haut ce Le grand argentier rappelle que les agences de notation qui ont mis la France sous surveillance lui ont accordé un sursis, mais la dégraderont au printemps – juste avant les européennes –, si aucun engagement ferme n’est pris sur la réduction des dépenses. Le Premier ministre regarde passer les balles et fait les comptes dans sa tête : déjà 400 millions lâchés aux agriculteurs, 54 mesures annoncées dans son discours de politique générale – pas toutes indolores – et à venir, un allègement d’impôts promis aux classes moyennes. La question budgétaire s’annonce comme le principal défi des prochaines semaines pour Gabriel Attal, soucieux de prolonger son bail à Matignon au-delà de l’été.
UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE AVANT L’ÉTÉ ?
Feb 18, 2024
1 minute
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