Ils ont plié bagage et sont retournés dans leurs fermes après avoir imposé leur colère disciplinée à une actualité habituellement moins rurale. glisse un jeune éleveur reparti auprès de ses animaux. Prix, revenus, importations, directives, normes phyto-sanitaires, Bruxelles, Paris, taxes, transmission, arrachages de vignes ou plantations de haies, étiquetage, clauses miroirs, libre-échange, jachères, prairies… Entre les revendications et la succession de conférences de presse, le pays a fini un peu perdu dans un labyrinthe de considérations paysannes. S’ils sont rentrés à la ferme, c’est parce que c’était nécessaire et qu’ils ont le sentimentprévient un autre. Tous ne sont pas syndiqués, mais les corps intermédiaires ont été les interlocuteurs indispensables de cette crise. Arnaud Rousseau, patron de la FNSEA, retiendra Il insiste sur la qui s’est exprimée :La présidente d’un autre syndicat très présent dans les manifestations, la Coordination rurale, ajoute une volonté de vigilance immédiate :
Survie Mutation de la colère paysanne
Feb 04, 2024
3 minutes
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