Depuis quelques années, Louis Petiton exerce ce qu’il appelle sa vocation : agriculteur dans la vallée du Rhône. Après avoir travaillé deux ans au Crédit agricole, il s’installe en 2018 près de Loriol avec sa femme Thérèse, et cultive le tournesol, le soja, le blé et l’orge. Au total, son domaine de Malhurier compte désormais 57 hectares de céréales. Mais, pour développer cette ferme familiale, Louis a rapidement décidé d’y ajouter la production de volailles : 30 000 poulets par an, vendus en label rouge. C’est un véritable amoureux de la terre,. complète-t-il aujourd’hui. La crise touche tous les agriculteurs, même les bons élèves du bio ! Avec ces chiffres qui reviennent inlassablement dans les récits de ces agriculteurs en colère : Parce que si le prix du poulet stagne pour l’éleveur, son coût ne cesse d’augmenter : prix des aliments, charges en eau et en électricité…
Les déconvenues du « bio »
Jan 28, 2024
3 minutes
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