En juin dernier, la Cour des comptes publiait un rapport sur l’enseignement privé sous contrat, qui détruisait quelques idées reçues. On y apprenait que la : 242 euros d’écart pour un professeur des écoles ; 222 dans le second degré. On [l’enseignement catholique] . Notamment parce que les familles choisissent moins le caractère religieux qu’un . Le rapport s’attardait aussi sur la perception des professeurs : 87 % d’opinions favorables, contre 67,4 % dans le public. Mais les magistrats se penchaient aussi sur le déficit croissant de « mixité sociale » dans le privé. Un constat partagé par le ministre de l’Éducation d’alors, Pap Ndiaye, qui répétait qu’un enseignement se devait de . La Cour des comptes chiffrait en effet un financement de l’État dans le modèle économique du privé : 55 % du budget au primaire et 68 % pour les collèges et lycées, contre 59 et 74 % dans le public. Une participation décriée par certains mais prévue par la loi : l’État paie le salaire des enseignants en échange de programmes conformes à ceux de l’Éducation nationale – avec la marge de liberté consacrée par le « caractère propre » des établissements, non financés par l’État. Pour contrer ces attaques, le Secrétariat général de l’enseignement catholique avait publié dans la foulée quelques chiffres tirés des données de son ministère de tutelle, affirmant que les établissements sous contrat faisaient économiser 9,4 milliards d’euros à l’État. Un élève du privé, en primaire, coûte moins cher à l’État que celui du public : 2 244 euros contre 4 212 euros. Même chose au secondaire, pour des raisons comparables. Une différence expliquée par des effectifs plus élevés, un plus grand nombre de professeurs contractuels, l’inexistence de titulaires remplaçants, et des enseignants qui assurent les remplacements de courte durée – parfois bénévolement.
L’AVIS DE LA COUR DES COMPTES…
Jan 21, 2024
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