Il reçoit dans son appartement situé en face de la gare de l’Est, à Paris. Le regard est bleu azur, le crâne lisse et la barbichette toujours rebelle. Avec ses deux avant-bras tatoués, ses vêtements sombres et son physique viril, il ressemble à un biker. En fait, il sillonne la capitale avec son fidèle scooter et se réfugie régulièrement dans sa maison, en pleine nature, dans le sud de Nancy, sa base arrière historique. CharlÉlie Couture, bientôt 68 ans, est d’une urbanité exquise et se montre intarissable lorsqu’on le questionne sur ses passions.
Vous sortez votre 26e album studio, sans compter plusieurs compilations et des bandes originales de films. Vous êtes incroyablement prolixe.
J’ai de la suite dans les idées, en effet Mon premier album, autoproduit dans une cave de Nancy, ma ville natale, et baptisé date de 1978. J’avais tout juste 22 ans. En effet, j’aime faire, créer. Je ne suis pas un contemplatif. Mon père, mort en 2003, qui était un ancien professeur des Beaux-Arts