“Pour moi, c’était clair dès le début. Je ne voulais pas être mécano ou ingénieur. J’idolâtrais les pilotes.”
Quel est votre premier souvenir automobile?
Je suis né et j’ai grandi dans l’ambiance des circuits, car mon papa gérait l’équipe de course RAS en Belgique. Une fois, alors que je devais avoir 4 ans, il m’a emmené à l’école avec une Porsche Groupe B, une SC RS de Rallye: un souvenir marquant! Comme il faisait d’excellents moteurs, il était surnommé « le sorcier de Châtelet ». Il passait souvent une partie de la nuit sur le banc moteur et, avec ma mère, nous allions parfois à l’atelier pour manger un morceau ensemble.
Vous êtes né en Allemagne, d’un père péruvien. Vous avez grandi en Belgique, mais avez vécu une grande partie de votre vie au Japon. Vous aimez brouiller les pistes?
Question de circonstances. Après avoir gagné un concours de design au Pérou, mon père a eu le choix entre une bourse pour faire des études aux Etats-Unis ou une prime. Il a pris la prime pour faire des études d’ingénieur en Allemagne dans l’idée de retourner au Pérou. Mais il a rencontré ma mère, donc il est resté et s’est installé en Belgique, siège de l’équipe RAS. Par conséquent, dès l’âge de 1 an, j’ai grandi en Belgique. J’ai quitté la maison dès mes 18 ans: une année en Allemagne, une en Angleterre – j’ai détesté! –, une en Suisse et puis je