L’Innocence
Quand on lui a dit que ce qu’on a aimé dans son nouveau film, c’était le fait d’avoir l’impression de ne pas être complètement dans son cinéma, Hirokazu Kore-eda s’est fendu d’un sourire. Chez le metteur en scène japonais, souvent impassible, l’équivalent d’un éclat de rire. « C’est, affirmait sur la Croisette en mai dernier le réalisateur deprésenté en compétition officielle.