« Tu ne me connais pas, mais moi je te connais ! » Dans l’un des vastes salons du Campus PSG, avec vue plongeante sur les terrains d’entraînement et la ville de Poissy, c’est un Camille Choquier tout sourire qui accueille Gianluigi Donnarumma. La poignée de main initiale se transforme rapidement en accolade pour sceller le pacte des générations. Ex-cadre du Stade Sangermanois, ancêtre du club à la généalogie si particulière, le Picard était dans les buts lorsque le PSG débuta son histoire à Poitiers (1-1) le 23 août 1970 en National, alors l’équivalent de la Ligue 2. C’est également lui qui officiait – avec le brassard de capitaine – le soir de PSG-Red Star, premier match officiel au Parc des Princes il y a un demi-siècle. Depuis, de Baratelli à Navas en passant par Bats et Lama, les gardiens de légende se sont succédé, mais le pétillant octogénaire suit toujours avec assiduité les performances de son équipe de cœur, dont il a également été responsable des équipes de jeunes puis entraîneur intérimaire en 1979. Le temps de s’installer sur un canapé, la conversation lancée par le JDD pouvait démarrer, avec un Gianluigi Donnarumma peut-être encore plus ému que son aîné, et qui aura tenu à s’exprimer en français durant la quasi-totalité de notre entretien.
Camille, suivez-vous de près l’actualité du PSG ?
Bien sûr ! J’ai déménagé de finale de la Ligue des champions, NDLR) avec beaucoup de stress parce que même si le PSG avait égalisé, on devait garder un œil sur l’autre résultat du groupe. Je me disais : Heureusement, on est passé. Bravo à eux !