Trônant majestueusement sur le plateau de Gizeh, le Grand Sphinx est sculpté dans une seule masse de calcaire. Mais selon Leif Ristroph, physicien expérimental en dynamique des explique Leif Ristroph. Le physicien a simulé le phénomène en laboratoire, en modelant des monticules de bentonite, une roche argileuse molle, auxquels il a ajouté de petits cylindres en plastique dur pour simuler les parties compactes au cœur du Sphinx. Puis il a projeté sur le tout un courant d’eau rapide imitant l’action du vent désertique. Résultat : face au flux, un large piton s’est formé là où se trouvait une partie dure, faisant penser à une tête. , ajoute-t-il. Donnant ainsi naissance à des formations faisant penser au cou, au dos et aux pattes d’un animal au repos. Selon le chercheur, les bâtisseurs égyptiens auraient pu être inspirés par la silhouette naturelle de l’imposant bloc de calcaire, avant de décider d’en sculpter les moindres détails.
