ccidentées, économiquement irréparables, usées jusqu’à la corde, mangées par la rouille… chaque année, ce sont des centaines de milliers de guimbardes qui terminent concassées façon puzzle dans l’une des 1 580 casses agréées du pays. Mais ces dernières, officiellement rebaptisées centres VHU (pour véhicules hors d’usage), reçoivent depuis huit ans un nouveau genre de voitures à détruire. Ainsi, dès la mise en place, en 2015, du système de prime à la conversion, tout un contingent d’autos, pas forcément au bout du rouleau, mais cochant toutes les cases pour profiter de l’aubaine, est venu grossir les rangs des condamnées à la broyeuse. Un gâchis aujourd’hui pointé du doigt par estiment-ils. Selon eux, leur destruction n’aurait L’idée est ensuite de mettre ces rescapées à disposition de personnes en grande précarité sociale, moyennant une somme modique. Examiné le 13 décembre, le texte précise toutefois que seules les voitures essence, datant au maximum de 1997 (soit les Crit’Air 3), pourraient être graciées dans le cadre de ce dispositif.
VÉHICULES DÉTRUITS La face cachée des épaves
Dec 08, 2023
4 minutes
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