Comme nous tous, le commissaire Adamsberg a de plus en plus chaud. Comme le climat, il est tout à fait déréglé lorsque débute cette nouvelle aventure - sa dixième: en ce jour d’avril à la température élevée, il ne porte même pas de tee-shirt, arrivant torse nu à son propre commissariat! L’air draine des moustiques, signe qui ne trompe en 2017, celle qui est aussi chercheuse et archéologue avait publié (2019), réédité dans une version poche augmentée l’année suivante. Ces deux essais n’ont jamais atteint les niveaux de ventes de ses romans. Pour exemple, l’édition réactualisée de affiche 50 170 ventes à ce jour (et en trois ans d’exploitation) quand s’est vendu à 302 000 exemplaires en six mois (source Edistat). Sept ans d’attente entre cette enquête d’Adamsberg et la nouvelle. Jamais l’écrivaine n’avait laissé passer tant d’années entre deux romans. Si bien qu’une interrogation se profilait: alors que les « cadors » de la catégorie (Minier, Grangé, Thilliez, Férey, Chattam) maintiennent leur rythme, alors que des figures étaient apparues ou avaient confirmé (Delzongle, les Louves du polar), serait-elle toujours un événement? La réponse fut affirmative. « . C’est rare d’observer ça à un tel niveau », se souvient-on à La Droguerie, à Saint-Malo. « , se souvient le responsable du rayon policiers à Millepages (Vincennes), » À Marseille, Maupetit, la principale librairie, a « ».
