Hiroko Oyamada qui, avec , dénonçait, au sein d’un complexe aux dimensions cyclopéennes, la folie productiviste du Japon, récidive avec , récit minimaliste à la trompeuse quiétude. Pour suivre son mari, à qui l’on a notifié sa mutation, Asahi déménage à la campagne, dans une maison mitoyenne de celle de sesdrôle de créature non identifiée - pelage noir, « » -, elle tombe dans un trou, peu profond, étonnamment confortable. « . » Si, avec l’aide d’une voisine, elle s’en extirpe sans trop de difficultés, sa vie va s’en trouver changée. Un homme, qui se présente comme son beau-frère, l’initie aux mystères de l’« infraréel », C’est Alice au pays de l’inquiétante étrangeté, un récit doux-amer où le trou représente Tailleurs, le refuge contre un monde normé à l’excès.
