« Mektoub »: « c’est écrit », peut-on traduire. Cela semble s’apparenter, chez Éric Chacour, à une ligne directrice immuable qui guide sa vie et ses premiers pas en littérature. Présent dans les listes de plusieurs grands prix de la rentrée littéraire - dont le Femina et le Renaudot -, fièrement porté par les libraires québécois depuis sa a fait mouche. C’est en 1983, à Montréal, que le futur primo-romancier voit le jour. Ses parents, égyptiens respectivement originaires du Caire et d’Alexandrie, ont émigré au Canada quelques années plus tôt; le lot bienheureux ou malheureux de la communauté levantine d’Égypte à cette période. Après des études d’économie appliquée et relations internationales, Éric Chacour entame une carrière dans la finance en gardant précieusement et intérieurement cet amour des mots qu’il transporte avec lui par un tout autre billet depuis l’adolescence. Non sans joie, il évoque ce rêve grisant d’être parolier: « . » C’est ainsi, sans demi-mesure, que la mélodie d’ a résonné plus qu’à l’habitude et pour les quinze années suivantes, le temps d’écrire ce premier roman.
LE PORTRAIT ÉRIC CHACOUR Écrire à Caire ouvert
Nov 30, 2023
2 minutes
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