C’est au bout d’une petite route en pleine campagne angevine qu’apparaît l’établissement scolaire Notre-Dame d’Orveau. Un enchevêtrement de bâtiments entoure un château XIXeen tuffeau coiffé d’ardoises. Sur le parking, quatre enfants s’échappent en trombe d’une voiture familiale. Il suffit de les suivre pour trouver l’école primaire Bienheureux Basile Moreau blottie dans un coin du parc. À l’intérieur d’un enclos boisé, deux préfabriqués détonnent à côté d’une charmante maison de gardien ornée d’un oriel en briques et de lambrequins. Il est 8 h 30 en ce matin frais de novembre. Le tintement d’une clochette met fin au brouhaha de la récréation.
En file indienne, les neuf élèves de madame Le Jean entrent dans leur salle de classe. déplore l’enseignante qui s’est ensuite installée à son compte pour aider des enfants en difficulté scolaire., poursuit-elle.