POUR LA RICHESSE DE SES INFLUENCES
l aura suffi que ses bruyantes grandes sœurs quittent la maison pour que, poussée par l’ennui, une Zaho de 13 ans s’attelle au piano… et ne le lâche plus, écrivant vite ses propres chansons. Dès 16 ans, elle les poste, j’ai eu l’impression de prendre dix ans en maturité”, nous glisse-t-elle. En effet, aussi bien inspirée par Jacques Brel et Barbara que par Koudlam, Zaho a tout d’une vieille âme, dont la voix gouailleuse convoque le siècle dernier: “Mes chansons parlent de sensibilité, de sentiments et de rapport au corps. Des choses tellement intimes que je les incarne sans trop les intellectualiser.” En résultent des textes où elle se raconte si bien qu’elle s’adresse à toutes.