Le bruit entêtant du bimoteur à hélices gagne en intensité. Dans quelques instants, l’aéronef émergera de la brume sableuse entourant l’aéroport d’Al Ain à l’est d’Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, avant de se poser sur la piste brûlante. Bien à l’abri de la chaleur, dans un vaste hangar climatisé, quelques scientifiques scrutent l’arrivée de l’engin tout en gardant un œil sur les cartes météo des deux dernières heures.
« Vous voyez ces taches rouges plus au nord sur l’image radar? Cela indique la présence d’averses », explique Omar Al Yazeedi, vice-président du Centre national de météorologie (NCM). En d’autres termes, le petit avion en approche a réussi sa mission: faire tomber la pluie dans une zone