i Marie Pervenche voyait ça, elle en avalerait son carnet à souches. Alors qu’avant, les règles du stationnement étaient si simples – paiement à l’horodateur à pièces et “papillon” identique pour tout le monde –, depuis 2018, c’est une autre histoire. De gros sous. Cette année-là, sous la pression des maires, la gestion du stationnement et des sanctions ad hoc a été intégralement confiée aux municipalités. L’objectif ? Leur permettre de renflouer leurs caisses en augmentant la pression sur les resquilleurs. Pour cela, libre à elles de faire tout ce qu’elles veulent: fixer les tranches horaires payantes et les moduler à l’envi, définir les tarifs (jusqu’au quart d’heure près) ; édicter n’importe quelle règle/dérogation/exception/tolérance ; choisir librement le montant de la prune – le fameux forfait de post-stationnement, FPS pour les intimes… Et même confier à des sociétés privées le soin de gérer le tout, des horodateurs aux contestations en passant par, qui détaille les modalités en vigueur à l’horodateur dans toutes les municipalités de France. Un travail de titan, dont nous avons extrait quelques morceaux choisis. Et dire que, dès l’an prochain, certaines villes (Lyon et Paris pour commencer) vont imposer un tarif différencié en fonction du poids des véhicules… On n’a pas fini de s’arracher les cheveux.
RÈGLES DU STATIONNEMENT PAYANT Oh, les fourbes!
Nov 17, 2023
5 minutes
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