Demain, la Première ministre préside un comité interministériel à l’enfance qui sera principalement dédié aux violences faites aux enfants. Quelles vont être les priorités sur ce sujet ?
Beaucoup de politiques publiques et d’actions sont déjà engagées sur les grands enjeux de l’enfance, mais il manquait une approche transversale pour faire travailler tous les ministères ainsi que les différents niveaux de compétence, de l’État aux collectivités territoriales, au premier rang desquelles on trouve évidemment les départements sur la protection de l’enfance. Le 20 novembre, date anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la Première ministre fixera donc la feuille de route. Il y a un an exactement, elle avait fixé cinq priorités : la lutte contre les violences faites aux enfants, l’égalité des chances pour les enfants en situation de handicap ou protégés par l’aide sociale à l’enfance, le numérique – énorme sujet –, la santé, notamment mentale, des enfants et, enfin, le service public de la petite enfance puisque le développement des crèches est un engagement fort du président. Demain, nous aurons le bilan et les perspectives.
Ce comité coïncide avec la publication du rapport de la Ciivise (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) qui a lutté, à la demande du gouvernement, contre le déni