u programme, trois étapes qui s’avaleraient sans aucun questionnement avec la plus modeste des voitures à moteur thermique. Mais en électrique, surtout aux États-Unis où le pétrole reste massivement prioritaire et bon marché, le contexte est différent. Pour éviter au maximum les déconvenues, nous avons choisi une Hyundai Ioniq 6 avec une batterie de 77,4 kWh, ici dotée de quatre roues motrices et de jantes de 20 pouces. Grâce à sa plateforme haute tension (800 V), elle revendique 519 km d’autonomie et 239 kW de puissance de charge, ce qui lui permet de repasser de 10 à 80 % en dix-huit minutes. Il n’y a alors plus qu’à anticiper les arrêts – une règle d’or pour les longs voyages en électrique –, si possible assez courts, quitte à en faire un de plus. C’est la meilleure stratégie pour briser la monotonie du trajet et limiter le temps d’arrêt tout en conservant un rayon d’action suffisant pour changer de borne en cas de défaillance… Car, vous l’aurez compris, nous ne sommes pas en totale confiance avec les et que la volonté d’aller vers l’électrique y est plus forte.
