Une chose demeure, et se vérifie: les voitures électriques polluent moins en ville que les voitures thermiques. Certes, comme beaucoup d'études le montrent, le cycle total de production d'une voiture électrique n'émet pas forcément moins de carbone que celui d'une voiture électrique; mais disons que ce que l'extraction des métaux lourds et la fabrication du véhicule génèrent en matière d'émissions de C02 ne se ressent pas directement dans l'atmosphère des villes. C'est un débat que l'on ne cherchera pas à trancher ici.
Pour le reste, beaucoup de bémols sont à apporter, et pas forcément là où l'on croit. L'autonomie est souvent perçue comme le talon d'Achille des voitures électriques mais dans un cadre purement urbain, ce facteur est beaucoup moins critique que pour les routières. Aujourd'hui, la plupart des citadines sont capables de proposer a minima 200 Km d'autonomie avec une charge pleine: de quoi aller travailler, faire ses courses et revenir sans aucun problème.
Jamais sans ma prise
Mais si l'autonomie n'est pas en cause, il en va différemment avec la recharge proprement dite. N'importe quel vendeur de voitures électriques vous le dira: aujourd'hui, 80% des recharges se font à la maison. Maison? Le mot est lancé: les urbains, eux, habitent majoritairement des immeubles. Et les immeubles sont loin de tous posséder des parkings équipés de bornes de recharge, a fortiori dans les quartiers historiques des grandes villes françaises. Si vous avez la chance de rentrer votre voiture dans le