a place du Québec dans l’imaginaire collectif des Français, il serait très intéressant de l’étudier… ch’ais po feire. En attendant , pas seulement parce que son réalisateur, Francis Leclerc, est le fils de Félix, mais parce qu’il répond au de Denys Arcand. Mais si, souvenez-vous, c’est celui qui avait annoncé en 1986, nous l’avions tous adoré. Il fut suivi des non moins hilarantes en 2003. en 2018, qui, contrairement à ce que le titre annonçait, n’avait rien à voir avec la brillante satire sociale des deux précédents. En guise de chute, c’était plutôt le triomphe de l’empire cinématographique américain que Denys Arcand appliquait avec ce film qui enfilait les clichés du genre : le petit employé coincé qui se retrouve par hasard à la tête d’une grosse fortune en billets de banque abandonnés par des gangsters, tombe amoureux de la première pute de luxe qu’il peut enfin s’offrir, laquelle le met en contact avec un de ses anciens clients, banquier cynique champion de l’évasion fiscale à grande échelle, bref, tout y était, assez désolant. La Covid-19 semble avoir fourni un regain d’inspiration à notre Québécois de 82 balais. Son , plus en phase avec le mix subtil d’autobiographie et de chronique sociale sur lequel il a bâti sa notoriété, est tout à fait digne de conclure en triptyque la réjouissante satire initiée avec son et ses Il suffisait d’attendre.
Wokisme au Québec
Nov 16, 2023
2 minutes
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