«Si la collapsologie devenait un jour une science, et qu’elle cherchait à étudier les effondrements civilisationnels passés pour trouver des solutions et éviter des (Les Arènes). Nous n’en sommes, hélas, pas encore là. Face aux mauvaises nouvelles qui encombrent l’actualité, pléthore de pseudo-experts continuent de prédire la fin de notre civilisation sans s’appuyer sur le moindre fondement scientifique. Ces discours alarmistes sont irresponsables à plusieurs titres : ils nourrissent l’éco-anxiété, incitent les nations à se battre pour l’approvisionnement en matières premières, militent pour l’instauration d’un pouvoir fort à la place de nos démocraties, jugées – à tort – incapables de résoudre nos problèmes… Pour autant, il n’est pas question de tomber dans l’optimisme béat. Une étude de l’université de Stockholm – étayée celle-ci – nous rappelle que l’humanité fait face à 14 vulnérabilités bien réelles, aux effets potentiellement délétères : désorganisation face au changement climatique, court- termisme des politiques mises en œuvre… Mais les solutions proposées, pour faire face notamment au réchauffement planétaire, sont en plein essor elles aussi. Intéressons-nous à ces pistes, et faisons de la collapsologie une discipline sérieuse. Pour nous aider à sortir de l’ornière. Pas nous y enfoncer davantage.
Faire de la collapsologie une science
Nov 16, 2023
1 minute
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