Le vendredi 3 novembre, ceux qui attendaient l’annonce de la Troisième Guerre mondiale ont été déçus. Le discours d’Hassan Nasrallah ne manquait nullement de vigueur et d’invective. La rhétorique anti-impérialiste et antisioniste, coutumière au leader du Hezbollah, était présente. Mais au-delà de la forme, Nasrallah a pris soin de distancier autant que possible son mouvement ainsi que l’Iran des actions terroristes du Hamas du 7 octobre, au point de décevoir certains de ses partisans. Paul Khalifeh, le correspondant de RFI à Beyrouth, témoigne en revanche du fait que le discours a aussi soulagé de nombreux Libanais que la perspective de voir
Hezbollah : incertitude sur l’embrasement du conflit
Nov 12, 2023
3 minutes
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