Un collectionneur français nous présente le tableau acquis sur Internet, qui pourrait être un chef-d’œuvre. Un miracle dont certains doutent
« Pâle copie », « farce »… Toutes ces critiques amusent l’acquéreur, qui se tient prêt à soumettre l’œuvre aux experts
l se passe tant de choses dans la tête de Vittorio Sgarbi qu’il en oublie qui vient chez lui. À toute heure, n’importe qui peut pousser la porte de son vaste appartement, qui occupe le dernier étage d’un palais romain. La chevelure argentée s’agite et le regard rieur s’anime derrière les lunettes cernées d’une grosse monture. Sgarbi est l’historien de l’art le plus connu d’Italie, donc du monde. Il vit parmi les livres et les tableaux, un écran de télévision allumé en permanence où son image apparaît parfois en rediffusion. Ministre de la Culture sous Berlusconi, adjoint à la culture de plusieurs villes, il est depuis un an sous-secrétaire d’État à la Culture. Le quotidien de cet expert oscille entre scandales et coups de