Ils doivent le laisser filer. Une tentative de vol, dans une grande gare parisienne, est signalée par un usager, qui l’a filmée et transmet ses images à l’équipe de la Sûreté ferroviaire de la SNCF que nous accompagnons. L’homme aurait sévi dans la gare : le voilà pisté, puis rapidement retrouvé par les agents. Une fois l’information remontée à leur hiérarchie, pourtant, c’est terminé. Pas de suite avec un officier de police judiciaire, pas question de le conduire au commissariat pourtant tout proche, ni même de vérifier ses possibles antécédents. Penaud, le suspect repéré par la repart libre, malgré la diligence de la Suge (Surveillance générale, l’institution a changé de nom, mais le surnom perdure). Un cas d’école des entraves auxquelles la Sûreté ferroviaire se heurte :
« Un Bataclan bis peut arriver »
Nov 05, 2023
4 minutes
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