Du Bambi larmoyant de Walt Disney à l’hilarant sketch des Inconnus, les références populaires ont participé à forger la mauvaise réputation des chasseurs. Ils seraient des prédateurs malfaisants, des hommes assoiffés de sang, des ivrognes patentés, évoluant en vase clos…
Plébiscitée jusqu’au milieu du XXe siècle, la chasse est désormais accusée de bien des maux. Pour(Presses de la Cité). Loin de chercher à justifier la chasse pour son intérêt écologique, pour sa capacité à réguler la surpopulation animale, à protéger les cultures ou la biodiversité, à procurer de la viande saine élevée en dehors de la zootechnie intensive – arguments réfutables et parfois caducs – les rédacteurs en chef dedéfendent un art de vivre.clament-ils, refusant leur condition de damnés des temps modernes.