Par convention, l'État s'est engagé à restituer, une fois la paix revenue, les réseaux de chemin de fer dans le même état qu'en juillet 1914. Il s'agit donc de « reconstituer » ce qui a été détruit. Partout où les fondations et caves des bâtiments subsistent, les gares sont reconstruites telles qu'elles existaient avant la guerre. Ailleurs, là où tout a disparu, la compagnie décide d'édifier de nouveaux bâtiments suivant de nouveaux plans-types imaginés durant la guerre.
Une reprise d'un plan-type ancien
Pour imaginer les nouveaux plans-types, les ingénieurs de la compagnie s'appuient sur ceux conçus pour la Compagnie de l'Orléans à Rouen dans le dernier tiers du XIXe siècle. Pour des raisons d'économies, le logement du chef de gare est dans un premier temps supprimé: il ne reste donc plus qu'un bâtiment d'un seul niveau constitué d'une charpente en bois et de remplissage de briques, ce qui en fait une construction simple et très rapide. Mais en 1918, le bois