ue celles qui n’ont pas dans leur entourage une maman « objective » vantant la singularité de son enfant (« non, mais Lucas a des besoins uniques, je pense qu’il est surdoué », ou une copine célib en plein ego trip « je ne trouve pas de mec avec qui je me sente bien. C’est sûrement parce que je suis trop atypique, tu vois… ») me jettent la première Encyclopædia Universalis. Oui, les Français.e.s se rêvent Haut Potentiel Intellectuel (HPI). Et chacun en son for intérieur pense l’être un peu. Le carton de la série « HPI » sur TF1, où Audrey Fleurot en flic surdouée aux raisonnements plutôt accessibles n’est sûrement pas étranger à cette flambée de génies au mètre carré (« Attends, moi aussi j’avais vu la trace de doigt sous le chandelier »). Résultat, à la fin de chaque épisode diffusé, les mots-clés « Tests HPI/QI et intelligence » explosent
