L’émergence des ces relecteurs chargés de chasser des livres tout terme susceptible d’être perçu comme offensant, inquiète une partie le dernier roman de Tania de Montaigne. Dans la maison d’édition des employés rappelant les fameux limiers-robots de Ray Bradbury travaillent en ce sens à rendre leurs lecteurs, alors que partout dans l’espace public leurs publicités hurlent autant d’injonctions au bonheur par la lecture. Employée zélée, la protagoniste travaille à pousser toujours plus loin le curseur de l’esprit Parmi ces mesures: instaurer un test ADN de légitimité afin de déterminer qui a le droit ou non d’écrire sur telle ou telle communauté. Mais, face aux plaintes de lecteurs qui se succèdent, une nouvelle mesure en cache toujours une autre, la purge lexicale n’en finit jamais de dépouiller les phrases de leur sens, jusqu’à éradiquer toute prise de risque. Ainsi, cette ingénieuse intrigue fonctionne impeccablement, au gré des surenchères qui se télescopent à l’infini
Les mots à ne plus écrire
Oct 26, 2023
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits