près les attentats du 11 septembre 2001 et avant l’invasion de l’Ukraine à l’hiver 2022, l’élection de Donald Trump, le 8 siècle. Le lendemain des résultats, les rédactions sont sonnées de n’avoir pas vu venir la victoire de l’animateur de téléréalité et magnat de l’immobilier new-yorkais (à L’Express, seul un journaliste l’avait pronostiquée). « Donald Trump fait souffler une tempête de panique sur la France », lit-on dans le numéro suivant. Avec le titre « Trump et nous » et une photo qui crève l’écran, le magazine se projette dans la présidence à venir, avec ses conséquences probables sur le dialogue Etats-Unis-Europe, sachant que le candidat isolationniste, qui proclame juge l’Otan « obsolète ». Soucieux ne pas répéter la faute qui a empêché la profession de voir arriver le tsunami Trump – un aveuglement collectif qui concerne aussi le monde politique –, les journalistes de L’Express s’attachent, durant les quatre années suivantes, à aller à la rencontre de l’Amérique profonde, et des électeurs des deux camps, démocrates comme républicains. Une attention que L’Express continuera à avoir en 2024 avec la présidentielle à venir.
