La C3 fait partie de notre paysage automobile depuis 2002. Elle est le best-seller de Citroën, avec 5,6 millions d’unités écoulées, toutes générations confondues. En Europe, elle représente 29 % des ventes de la marque, et 11 % du segment des citadines. C’est donc un modèle important que le constructeur français s’apprête à remplacer, avec des évolutions basées sur un nouveau positionnement. Ainsi, la C3 de 2024 ne sera ni low cost ni sophistiquée, avec un niveau d’équipement “suffisant” pour un prix bien placé. Un exercice complexe, d’autant que le tarif des voitures neuves a explosé au cours des dernières années. Mais il y a une carte à jouer pour les marques qui savent faire des autos moins onéreuses grâce au partage des composants, à l’emploi de nouvelles technologies et à une chasse aux coûts qui permet de modérer la qualité perçue. La dernière C3 reprend ainsi la base de sa cousine indienne fabriquée à bas coût, mais avec toutes les spécificités nécessaires à son acceptation sur le sol européen, aussi bien en matière d’homologation que de définition technique.
Longue de seulement 4,01 m pour une largeur de 1,76 m et une hauteur de 1,56 m, la nouvelle C3 mesure 9 cm de plus en hauteur que celle qu’elle va remplacer (pour seulement 1 cm de plus en longueur et une largeur. Il s’agit de petits inserts de couleur, interchangeables, qui contrastent avec la peinture biton livrée de série. Cette dernière sera toutefois proposée en option négative : vous pourrez commander la voiture en peinture intégrale sans supplément de prix. Si la C3 affiche des proportions tout à fait nouvelles, son volume de coffre est voisin à celui du modèle actuel : 310 dm, soit seulement 10 dmde plus. Le seuil de chargement est assez haut et le fond du coffre (dépourvu de plateau à hauteur réglable) apparaît en contrebas. L’espace disponible est néanmoins assez carré, ce qui offre la possibilité d’embarquer des objets volumineux. La modularité en 60/40 permet d’augmenter la capacité d’emport, mais pas d’obtenir un plancher plat.