a quête de respectabilité du Rassemblement national (RN) est un long escalier. Mais certaines marches sont plus difficiles à gravir que d’autres. Comme cette satanée étiquette « d’extrême droite », que la formation de Marine Le Pen conteste depuis toujours. La députée du Pas-de-Calais vient d’enregistrer une défaite judiciaire dans cette bataille culturelle. Le Conseil d’Etat a confirmé le 21 septembre la validité d’une circulaire du ministère de l’Intérieur lui attribuant cette nuance dans le cadre des élections sénatoriales. Ses candidats ont donc été comptabilisés au sein du bloc de clivage « extrême droite », à côté de « gauche » ou « droite ». Le parti dénonçait une « différence de traitement entre les mouvances politiques [susceptible de porter] atteinte à la sincérité du scrutin » et une violation du principe d’impartialité. Argument non retenu. Cet
Le RN « d’extrême droite » : un caillou sémantique
Oct 12, 2023
5 minutes
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