Pour Gianmaria Fulgenzi, le responsable du développement produit chez Ferrari, le choix de la capote souple n’est pas une question de poids, mais plutôt de design et de philosophie. « C’est plus élégant et cela correspond plus précisément à la dolce vita des années 50 et 60, qui est notre source d’inspiration pour la Roma. Nous l’avons remise au goût du jour en employant une fibre spéciale et en offrant un choix de personnalisation de couleurs et de surpiqûres. » Il faut avouer que dans la vraie vie, la Roma Spider en jette, qu’elle soit fermée ou décapotée. Par rapport à la Portofino M qu’elle remplace, elle est un peu plus longue, un chouïa plus large, un poil plus basse. Comme si elle accentuait son profil de hors-bord, en étant plus fuselée. Difficile de ne pas craquer.
Mais avant de se ruer dans son baquet, on commence par jeter un coup d’oeil sur l’écart de poids avec celui du coupé. Maranello l’estime à 84