Un an après Futur·es, la journaliste et auteure féministe Lauren Bastide publie 2060, un récit dystopique sur la fin du monde, emporté par le fascisme et le réchauffement climatique. Elle glisse dans la fiction et ironise avec justesse sur notre avenir sur Terre sans jamais se départir de son puissant discours politique.
Écrire de la fiction, ça faisait longtemps que vous y pensiez?
Cette histoire s’est vraiment imposée à moi lors de l’écriture de . Je de Margaret Atwood. C’est un outil politique très puissant: en imaginant le pire, on peut conjurer nos craintes, mais aussi mettre en garde. Je n’ai pas eu besoin de pousser mon imagination très loin pour penser au monde de 2060, les températures sont déjà insoutenables dans certaines régions du monde où l’on se bat pour avoir de l’eau potable…