Où se trouve, déjà, ce passage dans où le narrateur, séjournant à Londres avec Andrée, évoque la tasse de thé matinale ? Ah, mais je me trompe: ce n’est pas dans , c’est dans , le pastiche d’André Maurois, paru en 1932! La confusion est tentante, tant Maurois a retrouvé dans cet hommage le ton de Proust, sa phrase aux subordonnées innombrables, ses adjectifs dont pas un n’est de trop. Son style est s’emballe George D. Painter, le biographe de Proust, dans la préface qu’il donne en 1967 à une réédition au Mercure de France, reprise dans ce volume. Il y signale au passage l’importante inspiration anglaise de Proust, lecteur fervent de Dickens, d’Eliot et de Hardy, sans parler de Ruskin, et il raconte dans quelles conditions Maurois a écrit ce texte, à Londres, en 1928. C’est tout bonnement, assure-t-il, le meilleur pastiche de la littérature française. Après ceux de Balzac et Saint-Simon par Proust, .
Proust à l'anglaise
Sep 28, 2023
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