Il a beau avoir des allures de pirate, avec son cache noir sur l’œil droit, Olaf Scholz n’a pas impressionné grand monde, le 6 septembre, lors de son intervention à l’Assemblée fédérale (Bundestag). Le chancelier, qui s’est blessé au visage lors d’un jogging, a exigé de l’opposition conservatrice, mais aussi des collectivités locales, qu’elles se « secouent » pour « sortir du marasme ». « Les citoyens sont fatigués d’être dans l’impasse et moi aussi », a-t-il ajouté.
Pas sûr toutefois que cette incantation suffise à redonner confiance à des Allemands qui, depuis la réunification, n’ont jamais autant douté de leur avenir. Récession, inflation, coûts élevés de l’énergie, perte de – à rebours du discours habituel – n’a pas hésité à titrer : « La France : l’Allemagne en mieux ».