Désavoué sur sa politique diplomatique, énergétique, migratoire ou sociale, on pensait Emmanuel Macron bon élève en politique culturelle. La rentrée rue de Valois a été chahutée par la publication de deux rapports en juillet dernier : celui de la Cour des comptes puis celui de la Commission des finances du Sénat, auscultant tous deux le dispositif du Pass Culture. Aucun personnel politique, et encore moins les quatre ministres de la Culture successifs, n’avait osé interroger la pertinence de cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron, principale mesure de son maigre volet culturel, censée lui assurer le soutien des jeunes.
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