Ce fut une guerre éclair. Si l’éventualité d’un coup de force azéri planait depuis des semaines sur la terre arménienne de l’Artsakh, dite du Haut-Karabakh, la brutalité de sa capitulation a frappé de sidération l’opinion. En vingt-quatre heures, les troupes de Bakou ont mis fin à une guerre de trente ans, terrassant les derniers bastions de l’enclave chrétienne nichée au cœur de l’ancien territoire soviétique d’Azerbaïdjan. Le président azéri Aliev a dû jubiler à l’idée d’annoncer, le jour de la fête de l’indépendance de l’Arménie, la conquête du berceau de la chrétienté orientale. L’apathie du pouvoir arménien, doublée
Arménie « mon amour »
Sep 24, 2023
3 minutes
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