Le procès a débuté vendredi. Que retenez-vous de ce premier jour ?
Leurs visages. Quand les agresseurs sont rentrés dans le box vitré à côté duquel nous étions avec mes filles, je me suis effondrée. Ça m’a terrifiée, tétanisée, ça m’a bouleversée. Je n’ai pas vraiment de mots. Quelle journée… J’ai aussi été frappée par la mère de l’accusé principal. En arrivant à la barre, elle ne pouvait plus dire un mot. Et là, c’est mon cœur de mère qui a compris sa douleur, ça m’a vraiment fait mal. Son fils, c’est