La cote d’alerte – symbolique, mais ô combien dangereuse ! – approche : portés par un baril de Brent qui ne cesse d’augmenter à cause des réductions de production des pays de l’Opep, les prix à la pompe s’envolent. A u point que le SP95-E10 tutoie le seuil fatidique des 2 €/l.
En clair, l’heure est grave, car la grogne monte. Alors, pour montrer qu’il se démène, le gouvernement multiplie les réunions de crise avec les acteurs de la filière. Objectif: trouver des leviers pour faire retomber la pression. Le retour de la ristourne, évoqué par Xavier Bertrand ? Balayé (pour l’instant) d’un revers de main par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Qui a en revanche demandé à Total de prolonger son blocage des prix à 1,99 €/l en 2024. En vigueur depuis mars, cette mesure qui ne coûtait pas grand-chose au pétrolier à l’époque est aujourd’hui bien utile, surtout sur autoroute (voire en