Entre Volkswagen et la Chine, la lune de miel aura duré quatre décennies. Arrivé dans le pays à la veille des années 1980, le géant allemand y produisait son millionième véhicule vingt ans plus tard. En 2013, il frisait le cap des 20 millions de voitures. Son patron Martin Winterkorn – que le scandale du dieselgate n’avait pas encore emporté – vantait à qui voulait l’entendre les vertus de son partenaire chinois. « Volkswagen mise sur la capacité d’innovation de la Chine : ce marché donne un élan décisif à notre industrie grâce à de nouvelles tendances révolutionnaires », avait déclaré le puissant dirigeant auprès de la chancelière Angela Merkel, à l’occasion d’une visite de l’usine de Chengdu.
Quand les français Renault et PSA s’y cassaient les dents, le géant allemand continuait