Paris, le 12 septembre
vendredi 8 septembre, Florent Pagny, veste en cuir marron et cargo camouflage effrangé, en pleine possession de sa voix et de son corps, a donné le dernier concert de sa tournée estivale commencée le 30 juin à Nîmes. Et pour remercier ses fans venus nombreux l’applaudir (ils étaient 15000 ce soir-là), il leur a lancé: “Merci pour votre soutien. Même si ce n’est jamais fini, ça m’amène à vivre la chose de la bonne manière…” La “chose”, qui lui était consacré, a appris lors d’une hospitalisation à Paris les 30 et 31 août, que son cancer, toujours bien présent, avait même gagné une autre partie de son poumon, bien que la première tumeur, inopérable, s’était transformée “en noisette” selon le chanteur… Une évolution forcément inquiétante, qui oblige le mari d’Azucena à suivre à nouveau un protocole de chimiothérapie. Dans une interview sur RTL le 2 septembre, il laissait entendre une rechute. “Mon cancer ne m’empêche pas de dormir. […] On l’appelle le crabe, parce qu’il s’accroche durement. Il est tenace. […] On est toujours à vérifier si les choses restent stables ou s’il y a encore des apparitions. Comme, régulièrement, ça réapparaît, régulièrement, il y a des traitements qui l’accompagnent. Après, il y a des traitements qui sont plus durs que d’autres.” La nouvelle apprise dix jours plus tard n’est pas bonne, il le sait, lui qui a déjà subi six séances de chimiothérapie entre février et septembre 2022, parvenant une première fois, en “mode guerrier” à endiguer la tumeur cancéreuse jugée inopérable par le corps médical. Avant une récidive révélée au printemps faute d’avoir suivi les séances d’immunothérapie recommandées par ses médecins.