DACIA DUSTER : LE GRAND CHAMBARDEMENT
Pour la troisième génération du Duster, Dacia repart d’une page blanche. Nouvelle plateforme : cela dit tout.
Repartir de zéro, certes, mais sans altérer l’ADN d’un véhicule réputé, et recherché, pour deux choses : sa robustesse incarnée par une ligne sans fioritures et sa simplicité d’usage, à l’exemple d’une organisation des commandes qui va à l’essentiel. Outre ses prix défiant toute concurrence, cela va sans dire.
À en juger par les photos ci-contre, les fondamentaux du spécimen sont préservés. Le Dacia Duster garde sa silhouette brute de fonderie, et le camouflage ne laisse entrevoir aucun attribut esthétique incongru. Des angles et des lignes tendues servis à profusion, et rien d’autre. Un détail, cependant, capte l’œil : la forte inclinaison de la lunette arrière, qui ne transforme certes pas le Duster en SUV coupé. Légère coquetterie, dans l’air du temps. Quant au traité intérieur, rien ne transpire à cette heure. Encore faut-il s’attendre à un écran central surdimensionné, et la rumeur fait état d’une qualité de finition en net progrès.
Le Duster s’ouvre à l’hybride
Sur le fond, tout change. Et cela commence par les dimensions. À détailler ces photos, le Duster troisième du nom semble, de fait, plus imposant que son prédécesseur. Sauf erreur, l’empattement paraît plus étendu, au plus grand profit du volume habitable, supposons-nous. Nos estimations hissent l’engin aux alentours de 4,40 m en longueur, contre 4,34 m pour l’actuelle mouture.
Reste la plateforme dite CMF-B