LE CHANGEMENT LE PLUS MARQUANT CONCERNE LES QUATRE ROUES MOTRICES ET L’ARRIVÉE DE DEUX PETITES PLACES À L’ARRIÈRE. PORSCHE DANS LE VISEUR ?
Comme le dernier SL ? Exactement, et d’ailleurs, ce beau coupé n’est autre que la version fermée du beau roadster. Pas que beau, d’ailleurs; la machine en impose par ses proportions. Empattement long (7 cm de plus que l’ancienne AMG GT), porte-à-faux (et plus rigide) contribue à compenser l’arrivée de nouveaux systèmes, comme la transmission intégrale variable en continu, les roues arrière directrices, désormais généralisées, ou un antiroulis actif très sophistiqué. La boîte 9 Speedshift est aussi du voyage avec son embrayage en lieu et place du convertisseur. Pour le moteur, la puissance de l’ancienne GT R a été jugée suffisante et c’est toujours sur 585 chevaux que peut compter le V8 , c’est-à-dire la version haute du V8 4 litres biturbo. Le modèle offre toujours 476 ch et 71 mkg de couple, de quoi ne pas manquer. Les performances indiquées pour la version 63 progressent nettement par rapport au précédent coupé. Moins 4 dixièmes sur le 0 à 100 km/h, soit 3”2 malgré le poids majoré, c’est à mettre au crédit de la boîte : avec neuf rapports, il est encore plus facile de concilier vivacité au décollage et belle vitesse de pointe, 315 km/h, comme le roadster.